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Vous êtes venue à Saint-Étienne pour vos études ?

Oui, je suis Lyonnaise d’origine ! Je suis venue à Saint-Étienne car je voulais faire de l’optique appliquée et qu’il n’y a que le campus stéphanois de l’Institut d’optique graduate school qui le permet.

Et je suis restée ici car je me sens bien à Saint-Étienne !

L’accueil fait à mon projet professionnel a tout de suite était très positif. Et il est plus simple de créer quelque chose ici qu’à Lyon ou à Paris, grâce au coût de la vie plus bas, mais aussi aux financements publics qui sont plus accessibles.

Le fait que vous ayez suivi vos études à Saint-Étienne a influé sur ce que vous faites aujourd’hui ?

C’est sûr ! Le contexte global, ici, m’a clairement permis de créer Plas’tri. Nous sommes sur un territoire où les interlocuteurs sont accessibles sans avoir à passer des dizaines de strates, et où l’on dispose de structures d’accompagnement qui sont disponibles, gratuites et de qualité. Ajouté à une formation de qualité, ça fait la différence !

En dehors de la formation pure, quels sont selon vous les avantages de Saint-Étienne pour un étudiant ?

Les campus sont en centre-ville, ce qui est très appréciables, et tous interconnectés.

Tout est accessible en 15 minutes à pied ou à vélo et tout est d’un bon rapport qualité/prix, il y a un bon confort de vie au quotidien, les loyers ne sont pas énormes : ça compte quand on est étudiant ! Saint-Étienne est une ville où il est facile de rencontrer de nouvelles personnes, très conviviale.

Il y a enfin un tissu associatif hyper dynamique. On peut apprendre à réparer son vélo, faire de l’art, apprendre à danser… le tissu militant aussi est très dense, diversifié et hyper accessible.

Qu’est-ce que Plas’tri ?

C’est une entreprise qui conçoit un appareil permettant d’identifier les différents types de plastiques pour permettre leur recyclage. Notre produit a été commercialisé début 2022 et nous démarchons depuis les recycleurs et centres de tri qui pourraient être intéressés par notre produit, en France et en Europe.

Nous ciblons notamment les centres de tri qui font des petits/moyens volumes et qui n’ont pas les moyens d’investir dans des grandes machines automatiques, ainsi que toute la partie contrôle/qualité de tous les centres de tri, quel que soit leur taille.

Nous continuons par ailleurs à faire de la recherche pour améliorer toujours plus l’identification des plastiques.

Nous sommes les seuls en France a pouvoir proposer cette solution et nous nous démarquons de nos deux concurrents mondiaux (un allemand et un américain) par la façon dont nous avons conçu notre appareil et surtout ses performances, qui dépassent les 99 %.